Vers de nouveaux modes de logement pour les lapins !
Le plan de filière du CLIPP 2018-2022 prévoit d’améliorer l’expression des comportements naturels des lapins (sans augmenter les risques sanitaires et en restant économiquement viables) avec des élevages alternatifs : sans clapier grillagé standard, ou sous cahier des charges Label Rouge ou BIO.
Le logement du lapin de demain ?
Le projet « Living Lab Lapins » repose sur une méthodologie d’innovation collaborative qui associe tous les acteurs (éleveurs, scientifiques, associations de consommateurs et associations de protection animale) pour la conception de logements alternatifs.
Ces logements doivent répondre aux attentes de la société civile, tout en étant compatibles avec le comportement du lapin et économiquement viables pour les éleveurs français.
Mais la physiologie du lapin est-elle prise en compte ?
L’approche scientifique est indispensable afin de trouver les solutions adaptées et de concilier les différents objectifs de manière durable. L’impact environnemental ne doit pas être oublié et la physiologie du lapin non plus :
- c'est un animal fragile,
- plutôt nocturne,
- passant, à l’état sauvage, la majorité de son temps sous terre,
- très sensible au stress,
- difficile à élever en plein air,
- les lapines en reproduction ont besoin de s’isoler avec leurs petits,
- les mâles ne vivent pas ensemble à l’âge adulte dans la nature.
EBENE, projet de l'ITAVI a pour but :
- de définir des indicateurs de bien-être animal,
- de proposer une application numérique utilisable par les éleveurs afin d’évaluer de façon simple le bien-être animal au quotidien,
- faire progresser les pratiques.
Qui est l'éleveur ou l'éleveuse de lapin en France ?
- 800 éleveurs professionnels,
- 300 000 exploitants agricoles élèvent des lapins pour un revenu complémentaire,
- 42% des éleveurs sont des éleveuses de lapins,
- 78% de la production est située dans le Grand Ouest :
- 48% en Pays de Loire,
- 14% en Poitou Charentes,
- 11% en Bretagne
- 5% en Normandie.