La Nutrition Animale, maillon essentiel de la souveraineté alimentaire française, mobilisée pour un plan protéines ambitieux !

Presse
13/10/2020

Durant la période de confinement, les entreprises de nutrition animale ont démontré leur engagement et leur capacité de résilience pour garantir la continuité des approvisionnements en élevages. Cette situation sans précédent a également rappelé l’impérieuse nécessité pour la France et l’Union européenne à construire une stratégie « protéines » forte afin de répondre aux enjeux d’autonomie alimentaire.

 

Différents logos qui certifient la production et l'élevage français

Paris, le 1er octobre 2020

«Tout au long de cette crise, nous avons tenu notre engagement à toujours mieux nourrir les Hommes en assurant une alimentation de qualité aux animaux » déclare François Cholat, Président du SNIA, le Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale. Face aux multiples difficultés, l’ensemble de la filière s’est adapté et tous les élevages ont été approvisionnés correctement. Avec 20,9 millions de tonnes d’aliments composés produites sur le territoire, la France est le troisième producteur européen du secteur. L’industrie de la nutrition animale privilégie les matières premières agricoles françaises pour 80% de ses approvisionnements et valorise jusqu’à 75% de co-produits issus des industries de première transformation. Pour le Président du SNIA, ce sont des atouts de durabilité pour les filières françaises : « Notre vocation est de proposer une dynamique vertueuse et complémentaire sur les plans qualitatifs, économiques et environnementaux. Nos élevages contribuent pleinement à notre souveraineté alimentaire en transformant des matières végétales, souvent non consommables par l’Homme, en protéines de qualité. »

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Image d'un champ de colza avec le logo Duralim inséré, logo de la france et de l'Europe ainsi que les Plans Protéines français et européen

Des objectifs mis en place pour conserver l'utilisation de matières premières riches en protéines

La disponibilité en matières premières riches en protéines produites sur nos territoires s’érode. Certaines productions, comme le colza, reculent. Les importations couvrent désormais 46% des besoins en matières riches en protéines en France et 66% en Europe pour la campagne 2018-20192 . « Nous nous sommes engagés pour améliorer la durabilité de ces importations et renforcer l’autonomie protéique de nos territoires à travers la démarche Duralim » souligne François Cholat. Le secteur appelle au lancement des plans Protéines français et européen qui doivent se donner pour objectifs : qualité, sécurité, compétitivité et durabilité de nos filières agricoles. « Le volet agricole du plan de relance identifie la nutrition animale comme un secteur stratégique, nous sommes prêts à y participer si le cadre des appels à projet le permet » avertit François Cholat.

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Logo du SNIA, logo d'OQUALIM et logo de DURALIM

Le SNIA a endossé sa responsabilité sociétale

Le SNIA rappelle également son engagement de longue date à assumer sa responsabilité sociétale sur les volets sociaux, environnementaux et économiques. Le projet RESPONS lancé en 2020 intègre les dynamiques du secteur : les avancées sociales couvertes par la convention collective des Métiers du Grain, la sécurité sanitaire et la qualité des aliments via son implication dans la démarche Oqualim, et le mouvement enclenché par la plateforme Duralim pour atteindre 100% d’approvisionnements durables à l’horizon 2025. Ce projet est également un levier pour identifier les axes de progression à travailler. « Notre secteur a donc un rôle crucial à jouer pour contribuer à une agriculture durable et permettre à tous les Français d’accéder à une alimentation sûre et de qualité. Nous saurons être au rendez-vous » assure François Cholat.

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